5 Août 2014
Être collectionneur demande beaucoup de patience, de vigilance et de sacrifices. En effet, une collection ne se réalise pas en une semaine, et il faut savoir se montrer méfiant quant aux offres que l'on peut rencontrer, surtout sur le net. Il faut aussi noter que le porte-monnaie et la collection ne font pas très bon ménage. Finalement, une collection demande également beaucoup de soin et de mémoire lorsqu'il s'agit de se souvenir de ce que l'on possède déjà ou pas.
Tous ces efforts en valent cependant la chandelle ! L'acquisition d'une nouvelle pièce de collection, parfois convoitée durant des années, est un réel moment de bonheur qu'il faut savoir savourer avec modération. Car si les trouvailles de "trésors", comme j'aime les appeler, deviennent trop fréquentes, alors la collection perd tout son charme. Seuls les vrais collectionneurs sauront de quoi je parle. Quelle joie intense est celle d'acquérir une nouvelle pièce et de l'exposer fièrement dans un espace consacré à sa passion.
En ce qui concerne Dalida, la collection est un "puits sans fond". Personne ne pourra jamais prétendre tout posséder, tant la chanteuse fut et reste populaire à travers les cinq continents ! On redécouvre infiniment des disques et des revues que l'on ignorait jusqu'alors.
A travers ce blog, je souhaite régulièrement vous présenter quelques trésors que j'ai la chance de posséder, et de vous montrer également les subtilités d'une collection.
Je commence avec un EP 45 tours sorti en France en 1965 par la maison de disques Barclay. Ce disque, comme l'indique son titre "Canta in italiano" a la particularité de présenter quatre titres chantés dans la langue d'origine de la chanteuse, l'italien : "Cominciamo ad amarci", "Viva la pappa", "Devo imparare" et "Ascoltami". Longtemps considéré comme un disque rare et côté, le prix de ce dernier a tendance à chuter avec les sites d'enchère comme Ebay, facilitant la recherche et l'achat de disques à travers le monde.
Rare ou pas, je reste émerveillé par la beauté très méditerannéene de Dalida sur cette pochette. Je possède trois éditions de ce disque. Deux sont munis d'un sticker "San Remo" sur le recto, avec pour différence les crédits sur la languette du verso. Avec un peu d'attention, on remarque que sur l'un le pays d'impression et cité avant l'imprimeur, et vice-versa. La troisième édition, elle, provient d'un retirage d'époque effectué sans sticker!
Bien moins populaire que le vinyle ou la K7, la cartouche était notamment jouée dans les voitures qui disposaient parfois, dans les années 70, d'un lecteur adapté. Pour Dalida, certains pays comme le Canada ont en édité un certain nombre. En voici une d'Italie, datant de 1973 et très convoitée par les collectionneurs.
Voici le Saint-Graal de ma collection: le premier album de la chanteuse commercialisé en Allemagne. "Rendez-Vous mit Dalida". Paru en 1961, ce 33 tours au format 25cm est extrêmement difficile à dénicher. Sa rareté et sa pochette des plus glamours, avec une superbe photo de Dalida auprès de l'une des fontaines de la place de la Concorde à Paris, font de ce disque un incontournable de la discographie de l'artiste.
Cerise sur le gâteau: la pochette comporte une dédicace authentique de Dalida!
Pour terminer, voici sous cadre un ensemble de planches contacts issues des archives de Télé-Magazine. Il s'agit des pellicules de divers shootings réalisés par des photographes affiliés à la revue en question. Authentique matériel de travail en vue d'élaborer les articles du magazine, une planche contact comporte souvent des indications manuscrites de la part du photographe.