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Dalida, L'Histoire d'un amour

La carrière de Dalida relatée par un jeune fan!

Dalida et son soutien à la cause homosexuelle

Concernant l'homosexualité, les mentalités en Occident ont heureusement quelque peu évolué à l'aube du XXIe siècle et bon nombre de couples gays peuvent désormais concrétiser une relation au grand jour. Il ne faut cependant pas oublier que dans d'autres régions du monde l'homosexualité est encore condamnée. On ne choisit pas de naître homosexuel, et Dalida l'avait très bien compris ! En 1972, Dalida évoque ce sujet encore tabou en France dans l'une de ses chansons, Pour ne pas vivre seul, qui n'est autre que la face B du mythique 45 tours Paroles paroles.

"Pour ne pas vivre seul, des filles aiment des filles, et l'on voit des garçons épouser des garçons."

C'est sans doute pendant la période disco que Dalida est définitivement consacrée icône gay. Ses tenues réalisées par les plus grands couturiers et certains de ses hits diffusés en discothèque à l'instar de "Monday Tuesday... Laissez-moi danser" font un tabac auprès de la communauté homosexuelle.

C'est sans doute pendant la période disco que Dalida est définitivement consacrée icône gay. Ses tenues réalisées par les plus grands couturiers et certains de ses hits diffusés en discothèque à l'instar de "Monday Tuesday... Laissez-moi danser" font un tabac auprès de la communauté homosexuelle.

Dalida a rassemblé dès le début de sa carrière de très nombreux homosexuels (hommes et femmes), mais Pour ne pas vivre seul , évoquant les liaisons entre personnes de même sexe, explicite dès lors le soutien de la chanteuse à la communauté gay.  Cette dernière s'est majoritairement attachée à Dalida dans les années 1970, grâce à son répertoire partagé entre la chanson à texte (Je suis malade, Il venait d'avoir 18 ans, Avec le temps) et le disco (Laissez-moi danser, Besame mucho, Gigi in Paradisco). La chanteuse exerce alors une certaine fascination sur la communauté gay de par sa sensibilité, son charisme et son glamour. De plus, de nombreuses personnalités gays l'entourent comme Pascal Sevran ou encore Bertrand Delanoë. Elle confiait à ce propos que leur compagnie lui était très agréable.

Ajoutons que ses amours contrariés et son suicide ont toujours interpellé la communauté homosexuelle, qui de par l'intolérance a connu ou connaît trop souvent des histoires tourmentées. C'est ainsi que tout au long de sa carrière, et encore aujourd'hui, Dalida compte des milliers de fans gays.

Le 30 novembre 1979, Dalida et ses danseurs offrent aux téléspectateurs le succès disco qui a fait rage durant tout l'été de cette année: "Laissez-moi danser". Ce tube résonne encore dans les boîtes gays.

En 1979, Dalida aborde une nouvelle fois le thème de l'homosexualité avec Depuis qu'il vient chez nous. Cette nouvelle chanson raconte l'histoire d'un homme qui a dû refouler son homosexualité et construire sa vie avec une femme. Les années passent et tous deux se retrouvent dans l'impasse car l'homme ne peut éternellement cacher sa réelle orientation. Le phénomène est hélas fréquent et peut alors affecter une famille entière. Si chacun pouvait vivre sans se cacher de quoi que ce soit, ce genre de situation inconfortable ne se produirait pas.

Dans les années 1980, à la télévision comme à la radio, Dalida n'a jamais caché son soutien à la cause homosexuelle. Elle déclare d'ailleurs sur les ondes de Radio Gay en 1982: "L'homosexualité a toujours existé!". Finalement, en 1985, lors du célèbre Jeu de la vérité de Patrick Sabatier, elle l'affirme devant la France entière: "ce n'est pas une maladie, les homosexuels sont des gens comme tout le monde".

Le 12 mai 1979, les Carpentiers consacrent un numéro 1 à Dalida qui dévoile le contenu de son dernier album, avec entre-autres Depuis qu'il vient chez nous.

Encore aujourd'hui, Dalida fait partie des incontournables vedettes présentes lors des shows transformistes. De son vivant, elle était d'ailleurs très amie avec Michou, directeur du célèbre cabaret portant son nom sur la butte Montmartre,

Dans un autre registre, Dalida fut également l'égérie de l'humoriste gay Thierry le Luron. Malgré les parodies parfois très féroces de ce dernier, tous deux s'aimaient beaucoup. Malade du sida, il s'en est allé six mois avant la chanteuse, le 13 novembre 1986. A propos du sida, notons d'ailleurs que Dalida fut la première à se rallier à Line Renaud qui s'engageait cette même année dans la lutte contre ce fléau. 

Dalida en compagnie de Thierry le Luron et France Gall. Moments de tendresse et de complicité à l'issue des spectacles de l'humoriste.

Dalida en compagnie de Thierry le Luron et France Gall. Moments de tendresse et de complicité à l'issue des spectacles de l'humoriste.

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